BALADE DANS LES PYRENEES ORIENTALES !
Je me suis rendue compte que je n'avais pas tout à fait terminé notre périple, qui date d'Avril 2016 quand même, lorsque nous étions partis faire notre cure au Boulou pendant trois semaines. Nous étions partis avec le camping-car, et nous étions installés dans le camping (clic) juste en face de la cure, super !
Nous avions apris par l'ami Gabray (clic) qui vient sur mon blog qu'il y avait une manifestation au Soler. Le Soler, une petite ville que je connais bien, car ma meilleure amie y habite depuis toujours ! Que de souvenirs je partage avec elle !!!
Le lac du Soler se trouve sur la route de Pézilla. Il est situé au milieu d'un parc de 4 ha, c'est un véritable écrin de verdure (plus de 400 arbres font une ombre bien agréable quand le soleil cogne !). Il y a un parcours de santé de 800 m, avec 10 appareils de musculation, et ... pour les moins courageux un boulodrome. Inutile de vous dire que durant les W.E et aux beaux jours, c'est noir de monde !
Nous voici donc au plein coeur de la manifestation du Soler, dont le thème était la fraise !!! Et oui, nous étions en plein dans la saison. Nous avons donc eu le plaisir de faire la connaissance de Christian, qui est ébéniste d'art. Il est blogueur lui aussi et vient régulièrement me rendre visite
Et voici l'ami Christian (clic) devant son stand. Allez voir le beau billet qu'il a fait sur cette Fête de la Fraise, et vous verrez que c'était bien agréable de se balader au milieu de tous les exposants .
L'ami Gabray va peut être rouspéter car je le met en vedette avec son épouse ! Nous avons passé un bon moment ensemble et nous avons pas mal papoté ! Toujours sympa de retrouver des amis blogueurs ...
J'avoue que je n'ai pas pris beaucoup de photos de cette fête de la Fraise du Soler, désolée. Cette voiture par contre a dû me plaire, je ne sais pas pourquoi ...
Nous avons profité de notre séjour au Boulou pour visiter le Musée du Liège de Maureillas.
En 1950, la moitié de la population active de Maureillas exploitait le liège et le transformait en bouchons. Des outils, machines et photographies anciennes témoignent de ce passé récent. Une cave typique, aménagée en 2013, valorise les multiples qualités de cette matière première naturelle, faisant du bouchon de liège un véritable outil oenologique contemporain.
Une belle salle en pierres apparentes, avec sur les murs beaucoup de réalisations effectuées sur des pans le liège bien sur !
De véritables oeuvres d'art ! Franchement, je ne me souviens plus si les pièces exposées étaient à la vente ou pas. J'en aurai bien pris une ou deux, mais je n'aurais surement pas pu en acheter, trop chère certainement !
Encore une belle réalisation !
Et c'est à Maureillas que l'on trouve le plus grand bouchon du monde. Oui, oui ...
Avez-vous vu les dimensions de ce bouchon ? plus de 2 mètres de haut, impressionnant !
En écrivant ces lignes, il m'est revenu à l'esprit que lorsque j'étais encore au lycée Al Sol de Perpignan (en terminale), j'avais pour camarade Annie Trescases dont les parents fabriquaient également des bouchons, et au Boulou où nous séjournions. Nous avons essayé de visiter l'usine, mais cela ne nous a pas été possible !
Allez, après Maureillas, direction Céret, qui est l'une des sous-préfecture des Pyrénées-Orientales (l'autre étant Prades). C'est une très belle petite ville d'environ 8000 habitants, et c'est la capitale du Vallespir.
Pour la petite histoire, quand j'étais enfant puis adolescente, nous y allions très, très souvent car ma grand-mère était sage-femme libérale et elle était justement installée à Céret. Quand les français ont quitté, par la force des choses l'Algérie, et bien figurez-vous que ma grand-mère a répondu à une annonce d'un journal médical et ... elle est partie là-bas pour travailler à l'hopital de Tizi-Ouzou où elle est restée 20 ans ! Incroyable non ? Cela nous a donné l'occasion à ma soeur et à moi d'aller la voir, avec nos maris quand même car pas très sure l'Afrique du Nord à cette époque là !
Nous avons ensuite déambulé dans les rues de Céret. Désolée, mais je ne me souviens pas du nom de cette arche, très connue ! Honte à moi, mais je pense que mon amie Dany saura me renseigner !
On continue notre balade ! Je me souviens, il était encore tôt, à peine 10 heures (ben oui, nous sommes matinaux et nous faisions notre cure à 7h30 de façon à pouvoir visiter le restant de la journée !
Allez, dernière petite photo du Pont du Diable de Céret !
Oui, oui, je sais, des Pont du Diable, il y en a des dizaines en France ! Mais que je vous raconte un peu l'histoire du Pont de Céret ! Il date du début du 14ème siècle. Sa construction dure de 1321 à 1341 sur les fonds de la ville de Céret aidée des villages alentour. Le pont subit diverses réparations entre 1718 et 1762. En 1718 la culée sud est réparée, de 1735 à 1741 le pavage est refait, les fissures sont scellées, les murs de tête sont relevés. De nouveaux contreforts sont construits. En 1750, les murs de soutènements de l'avenue du pont sont refaits sur la rive gauche. En 1762, c'est le tour de ceux de la rive droite.
En 1793, le pont manque d'être détruit par le général Dagobert qui souhaite couper la route à l'armée espagnole, mais est sauvé in extremis grâce à l'intervention du conventionnel Joseph de Cassanyes.
Le pont est classé monument historique depuis 1840. (Sources Wikipédia)
Allez, terminé pour aujourd'hui ! J'ai quelques petits billets en préparation qui devraient vous faire plaisir ! A bientôt donc.